Michel Périnet et l’art de l’île de Pâques

Le 23 juin, Christie’s proposera à la vente à Paris la collection Michel Périnet d’art africain, océanien et amérindien :  61 œuvres emblématiques des arts extra-européens.

 

Né le 14 juillet 1930, Michel Périnet quitte l’école à l’âge de 14 ans pour devenir bijoutier. Son père décorateur l’envoie se former auprès de différents artisans. Dix ans plus tard, il s’installe à Paris où il devient antiquaire. En 1964, il (re)découvre l’Art Nouveau et le génie de Lalique, et contribue à lui seul à ressusciter ce style du début du siècle, alors démodé. Il fera de même avec l’école de Pont-Aven. En 2005, après avoir fait fortune, Michel Périnet ferme les portes de sa galerie et se consacre à ses collections.

En matière d’art, sa devise était simple : “Achetez toujours un objet au prix qu’il coûtera dans deux ans.” Avec cette approche, il s’est entouré de chefs-d’œuvre ayant en horreur les babioles.

Estimée de 19 à 23 millions d’euros, la soixantaine de lots d’une extrême qualité et aux meilleures provenances comprend une tête Fang ayant appartenu à Maurice de Vlaminck, un masque Dan qui a été la propriété d’Helena Rubinstein et d’Hubert Goldet, ainsi qu’un casque Kota qui jouxtait Les Demoiselles d’Avignon de Picasso chez Jacques Doucet.
Pour moi, ce sont naturellement les quatre objets de l’île de Pâques, que je me réjouis de découvrir à cette occasion : un rare pectoral Rei Miro, une très belle pagaie de danse, une statue d’homme-lézard Moai Moko et enfin un Moai KavaKava, figure emblématique du peuple RapaNui.

Le catalogue de la vente est en ligne sur le site de la maison de vente Christie’s

 

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