|
 |
 |
 |
  |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
Gabon
les " Albums Africains " rédigés par Fernand
Grébert au Gabon entre 1913 et 1932. Il s'agit du plus important
manuscrit jamais écrit sur cette partie de l'Afrique. |
|
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
Tschokwe
un catalogue intitulé " Art décoratif Tshokwe, La
Collection Henrique Quirino da Fonseca ". portant sur une des plus
importantes collections particulière d'objets Tshokwe. |
|
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
Guide Art Tribal
"L'Art Tribal en Europe", le premier ouvrage bilingue qui dresse la carte de l'art tribal dans toute l'Europe. |
|
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
|
|
 |
 |
 |
 |
  |
 |
Le Parcours des mondes change de mains
Articles de presse
|
 |
 |
 |
 |
|
Le Journal des Arts, revue du MEG - Mme Roxana Azlmi
«
C'est une petite année», murmure un marchand du Parcours
des mondes - la manifestation d'arts primitifs
organisée chaque année en septembre dans les
galeries du quartier de la rue de Seine, déconfit par
l'attentisme des collectionneurs dans un contexte économique en
berne. Les plus irascibles sont toutefois satisfaits d'une chose: le
rachat par la revue Art Tribal, d'un salon créé
voilà six ans par Rik Gadella sur le modèle de Brussels
Non European Art Fair (Bruneaf).
Depuis un bon moment, une passation des pouvoirs était dans
l'air. Rumeurs proportionnelles à la grogne des exposants sur la
pauvreté des services qui leur étaient offerts.
L'arrivée de Pierre Moos à la barre réjouit du
coup les professionnels. «Je veux faire une sélection plus
draconienne, mettre en place un plan marketing jusque là
inexistant, changer le format du catalogue et la charte graphique,
améliorer la promotion », égrène
l'intéressé. Le salon sera probablement
rebaptisé « le Parcours », libellé plus
simple pour les étrangers. La prochaine édition
pourrait d'ailleurs se coupler avec une exposition
particulière, peut-être d'une collection privée,
dans un espace proche de Saint-Germain-des-Prés. La nouvelle
équipe songe aussi à exporter la formule dans d'autres
villes, notamment aux États-Unis, ce probablement dès
2009. Il faut enfin trouver une parade contre le
régiment croissant des galeries parasites, lesquelles se
greffent à la manifestation avec une marchandise parfois sujette
à caution, et sans débourser un kopeck. Faute de pouvoir
marquer les intrus au fer rouge, le marchand Anthony Meyer (Paris)
avait trouvé cette année une solution avec des
affiches « Officiai exhibitors» destinées à
labelliser les participants du Parcours. Délaissant l'univers
des foires, Rik Gadella compte pour sa part s'installer en octobre au
Laos, pour y créer. .. un jardin. Crise de la quarantaine ou
révélation zen? Pas totalement, puisqu'il emmène
aussi dans ses cartons un projet lié à l'édition
et l'architecture. À suivre.
|
|
|
Les Mâles se cachent pour souffrir
Articles de presse
|
|
|
|
Le Matin, 19 août 2007 - G.Comby
"Les hommes ne restent jamais muets lorsqu’il s’agit de
sport, de politique ou de séduire une femme. Mais par contre ils
ne parlent pas de leurs problèmes de santé". Le Dr
Nicolas Langloh le sait bien: ce silence coûte très cher.
A tous les âges de la vie adulte, les hommes affichent un taux de
mortalité plus élevé que les femmes. A partir de
la cinquantaine, leur probabilité de développer une
maladie mortelle (cancer du poumon, du colon, de l’estomac, de la
vessie, etc. ) ou d’être victimes de problèmes
cardiovasculaires est supérieure. Et leur espérance de
vie est, en Suisse, en moyenne de six ans inférieure à
celle des femmes (77 et 83 ans)
Bien sûr, certaines personnes présentent des
prédispositions génétiques à certaines
pathologies. Pour autant, le comportement masculin n’est pas
étranger à ce déséquilibre entre les sexes.
Les accidents de la circulation, de travail, la consommation
d’alcool, les actes de violence font nettement plus de
dégât chez les hommes. Des hommes qui, pour couronner le
tout, ont une fâcheuse tendance à négliger leur
santé.
«Serre les dents!»
«C’est peut-être en train de changer, mais à
mon époque un garçon n’avait pas le droit de
pleurer, de montrer sa douleur. On lui disait plutôt «serre
les dents!». Adulte, l’homme se dit qu’il n’a
pas le droit de montrer ses faiblesses. Etre malade, avoir un
pépin de santé, c’est une sorte de
faiblesse», relève Nicolas Langloh, auteur du livre Les
mâles se cachent pour souffrir.
Conséquence: les hommes se rendent moins souvent chez le
médecin, pour des contrôles préventifs ou pour un
problème. Certains repoussent la visite médicale aussi
longtemps que possible. A en croire une étude américaine
menée par le Harvard Men’s Health Watch, une publication
spécialisée dans l’approche masculine les
problèmes de santé, ce serait la devise d’un homme
sur quatre!
Contrôle gynécologique de routine
«Un de mes amis a souffert de problèmes urinaires pendant
des années sans en parler, se souvient Nicolas Langloh. Un jour,
il s’est retrouvé dans l’avion, aux toilettes,
incapable d’uriner tellement il avait mal. L’avion a
finalement dû effectuer une halte qui n’était pas
prévue pour qu’il puisse être emmené à
l’hôpital où il a été
opéré d’urgence de la prostate. Nous étions
amis, j’étais médecin, mais il ne m’avait
rien dit. C’est à ce moment-là que j’ai
réalisé que les hommes rechignent à parler de
leurs problèmes de santé».
Et ce déficit de communication ne s’arrête pas
à l’entrée du cabinet médical, selon le
praticien bâlois: «Souvent, le médecin est aussi un
homme. Or un homme n’aime pas avouer tout ce qu’il a
à un autre homme. C’est d’autant plus difficile, que
les praticiens parlent parfois une autre langue que leur patient Ils
peinent à expliquer les problèmes pour qu’ils
soient compris. Et là où une femme sera beaucoup moins
inhibée pour demander plus d’explication, un homme ne va
pas oser. Même s’il n’a pas compris».
Mais il n’y a pas que la fierté ou la pudeur. Les hommes
sont moins «rôdés» au contrôle
médical que les femmes qui, pour la plupart, effectuent une
consultation gynécologique de routine chaque année. Une
visite lors de laquelle le spécialiste peut également
diagnostiquer d’autres problèmes, tels que diabète
ou dépression.
La prévention a, par ailleurs, longtemps eu tendance à se
focaliser plutôt sur les problèmes féminins, comme
le cancer du sein. Mais une réflexion différenciée
en fonction des sexes commence à émerger. Depuis 2001,
l’Office fédéral de la santé publique (OFSP)
possède un service exclusivement dédié à la
«santé de la femme et de l’homme». La
fondation pour la promotion de la santé Radix travaille
également sur la question, avec en ligne de mire notamment une
sensibilisation des professionnels du domaine médical et social
aux spécificités masculines, la promotion de la
santé au sein de l’entreprise.
«Atteindre les hommes, trouver une manière de faire passer
un message de prévention, de les rendre conscients de leurs
comportements en matière de santé est une question
centrale dans notre approche masculine de la santé»,
explique Nadia von Holzen, collaboratrice scientifique à
l’OFSP.
Une évolution nécessaire pour éviter le parcours
malheureusement trop banal que résume Nicolas Langloh, en
forçant à peine le trait: «Jusqu’à la
cinquantaine, l’homme est tellement occupé à
réussir dans son métier qu’il ignore sa
santé. Puis à partir de 50 ans, un malaise cardiaque et
il se rend compte des péchés du passé: trop
d’alcool, de stress, une alimentation trop grasse, pas assez
d’exercice physique…» Même s’il
n’est jamais trop tard pour se remettre sur le bon chemin, mieux
vaut s’y prendre le plus tôt possible, rappelle le
médecin.
Les Américains prônent la «Viagra visit»
Les femmes ont leur consultation annuelle chez le gynécologue,
mais les hommes, eux, n’ont pas ce genre de rendez-vous
régulier. Pour «réintégrer» les
mâles dans le système de santé, certains
médecins outre-Atlantique évoquent désormais la
«visite Viagra».
Pourquoi évoquer la célèbre pilule bleue? En 2006,
une étude canadienne démontrait que les hommes souffrant
de dysfonctionnement érectile présentaient un risque 50%
plus élevé que les autres de développer un
diabète ou d’être victimes d’accidents
cardiovasculaires. Les pannes systématiques de virilité
peuvent donc être des signes avant-coureurs de problèmes
plus graves. Mais la visite médicale destinée à
obtenir un lot de pilules contre l’impuissance pourrait
également offrir l’opportunité
d’établir un diagnostic plus large, tout en sensibilisant
efficacement le patient sur le fait qu’une mauvaise
hygiène de vie peut mettre en péril son instrument viril.
«Pour obtenir ce genre de médicament, il faut une
ordonnance, donc une visite médicale, durant laquelle le
praticien se renseigne sur l’état cardiovasculaire et
urologique du patient, explique le Dr Nicolas Langloh. Ça peut
être utile. Mais avec ou sans Viagra, si, à partir de 50
ans, les hommes consultaient une fois par an un urologue ou simplement
un généraliste, on obtiendrait déjà des
effets bénéfiques en termes de santé. |
|
|
|
|
|
Le Gabon de Ferdinand Grébert 1913 - 1932
Articles de presse
|
|
|
|
|
|
TOTEM, revue du MEG - Mme Geneviève Perret
Ami et collègue d'Albert Schweitzer, Fernand Grébert a passé
une vingtaine d'années au cœur de la forêt équatoriale. Il y
a appris la langue " pahouin " et est devenu un témoin actif
et privilégié des changements irréversibles subits par cette
culture ancestrale.
"Le Gabon de
Fernand Grébert 1913-1932" est un témoignage unique
et poétique du Gabon du début du Xxe siècle. Il est fondé sur
les " Albums Africains " de Fernand Grébert qui y sont reproduits
in extenso. Entre 1913 et 1932 et au gré de ses tournées, des
rencontres et des opportunités, Fernand Grébert a croqué avec
précision, humour et poésie, paysages et scènes de vie dans
ses fameux albums de dessins. Ceux-ci comportent 360 pages illustrées
de plus de 1500 dessins originaux à la gouache, à la plume et
au crayon. Il y traite de manière approfondie de la population,
de la culture, de la flore et de la faune du Gabon ancien. A
son retour d'Afrique il qualifiera ses albums de "document unique
sur une civilisation en disparition "
La nouvelle
publication du Musée d'ethnographie de Genève et des Éditions
D reproduit l'ensemble de l'œuvre dessinée du Pasteur Grebert
complétée par deux textes. D'une part, Claude Savary, ancien
conservateur au Musée d'ethnographie de Genève, retrace le parcours
de Fernand Grébert, et d'autre part, Louis Perrois, ethnologue
africaniste, replace le travail de Grébert dans le contexte
de l'époque coloniale. Louis Perrois a également prêté son expertise
pour commenter les 300 planches de dessins annotés par Fernand
Grébert.
[...]
Le Soir |
|
|
|
|
|
|
|